Unlivre qui Ă©claire sur une grande dame qui a senti et soutenu le talent de son mari Edmond Rostand, dont le caractĂšre Ă©tait plutĂŽt dĂ©pressif. Une grande artiste aussi, qui a Ă©crit elle-mĂȘme de trĂšs beaux poĂšmes. Une fĂ©ministe. Une excellente mĂšre pour ses fils. Pour rappel elle est la mĂšre de Maurice Rostand, artiste lui-mĂȘme et
Message Citation de "sibelius" Du temps que, sur les eaux, toutes choses vivantes Vivaient dans l’Arche de NoĂ© Les femmes, les bergers, les animaux, les plantes, On eut besoin d’un messager ; D’un messager discret, aventureux et sage, Qui puisse voler et monter Plus haut que l’horizon, la brise et le nuage, Jusqu’au Seigneur d’éternitĂ©. L’Aigle se proposa Non ! ton aile est mĂ©chante, » S’écria Noé  Je suis sĂ»r Qu’elle Ă©pouvanterait les Ă©toiles tremblantes Qui gardent la porte d’azur. » Le Hibou s’avança Ce n’est pas ton affaire, Pauvre bĂȘte au pĂ©nible vol, Car le soleil t’aveuglerait de sa lumiĂšre
 – Alors, moi ? » dit le Rossignol ; Toi ?» dit NoĂ©, hĂ©las ! le moindre clair de lune RĂ©veillerait ton chant divin. Et, grisĂ© de musique au bord de la nuit brune, Tu perdrais toujours ton chemin. Non, ce qu’il me faudrait, ce n’est pas ton dĂ©lire, Ni les ailes de l’alcyon ; Ce n’est qu’un messager modeste, et qui n’attire Aucunement l’attention. » À ces mots, un petit oiseau couleur de terre Vint devant lui se prĂ©senter Je n’ai », dit-il, ni rang, ni ruse, ni mystĂšre, Mais j’ai ma bonne volontĂ© ; Donnez-moi le message, et, dans quelques secondes, J’aurai pu passer sans pĂ©ril ; Je suis l’oiseau le plus ordinaire du monde Choisissez-moi ! – Ainsi soit-il ! » Fit NoĂ©, lui donnant le message cĂ©leste Pars, mon petit Martin-PĂȘcheur ; Nous t’attendons ici, dans ce bateau qui reste Éternellement voyageur. » Et le Martin-PĂȘcheur, sortant par la fenĂȘtre, S’élança dans le jour nacrĂ©, Parmi cet air lavĂ© de pluie et que, peut-ĂȘtre, Personne n’avait respirĂ©. Il monta ! Il monta ! chargĂ© de son message Qu’il se rĂ©pĂ©tait tout le temps ; Il traversa l’éclair, la brise, le nuage, Volant toujours, toujours montant ; Mais, lorsqu’il eut touchĂ© la voĂ»te sans mĂ©lange Du vrai ciel oĂč demeure Dieu, Il ne put, n’ayant pas les poumons d’un archange, Respirer un air aussi bleu ; Et, son cƓur Ă©touffĂ© comme au milieu des ronces, Il retomba fou de clartĂ©, N’ayant pas eu le temps d’attendre la rĂ©ponse Qu’il espĂ©rait tant rapporter ! Il revit l’arche
 Il frappe Ă  la fenĂȘtre
 On ouvre
 Toi ? » dit Noé  Que tu es beau ! Quel est ce manteau bleu, si bleu, qui te recouvre ? – Mais non, je n’ai pas de manteau. Un manteau merveilleux ! Ă©blouissant de charme ! - Comment ? » fit le Martin-PĂȘcheur. Ah ! » dit NoĂ©, tombant Ă  genoux, tout en larmes
 C’est la rĂ©ponse du Seigneur ; Car je lui demandais ardemment que nous eĂ»mes La preuve d’un sort Ă©ternel, Et voici qu’il daigna m’envoyer, sur tes plumes, Un vrai petit morceau de ciel. » Le DĂ©luge cessa. Tout refleurit sur terre Les saisons, les nuits et les jours ; Et tous les cƓurs humains de nouveau s’approchĂšrent Du feu, de l’orgueil, de l’amour
 Mais le Martin-PĂȘcheur, le messager cĂ©leste, Garda l’éternel manteau bleu Afin que nous sachions que, seul, un cƓur modeste Peut parfois s’approcher de Dieu. un grand merci au poĂ©te et merci pour ce beau partage passez une belle journĂ©e Citation de "sibelius"Et une pensĂ©e pour notre Eglantier Prenez sa succession, cher Damiel en effet ...je ferrai de mon mieux... que dieu vous benisse Citation de "damiel33"Citation de "sibelius"Et une pensĂ©e pour notre Eglantier Prenez sa succession, cher Damiel en effet ...je ferai de mon mieux... que Dieu vous bĂ©nisse Qu' Il vous bĂ©nisse aussi Citation de "damiel33"Citation de "sibelius" Du temps que, sur les eaux, toutes choses vivantes Vivaient dans l’Arche de NoĂ© Les femmes, les bergers, les animaux, les plantes, On eut besoin d’un messager ; D’un messager discret, aventureux et sage, Qui puisse voler et monter Plus haut que l’horizon, la brise et le nuage, Jusqu’au Seigneur d’éternitĂ©. L’Aigle se proposa Non ! ton aile est mĂ©chante, » S’écria Noé  Je suis sĂ»r Qu’elle Ă©pouvanterait les Ă©toiles tremblantes Qui gardent la porte d’azur. » Le Hibou s’avança Ce n’est pas ton affaire, Pauvre bĂȘte au pĂ©nible vol, Car le soleil t’aveuglerait de sa lumiĂšre
 – Alors, moi ? » dit le Rossignol ; Toi ?» dit NoĂ©, hĂ©las ! le moindre clair de lune RĂ©veillerait ton chant divin. Et, grisĂ© de musique au bord de la nuit brune, Tu perdrais toujours ton chemin. Non, ce qu’il me faudrait, ce n’est pas ton dĂ©lire, Ni les ailes de l’alcyon ; Ce n’est qu’un messager modeste, et qui n’attire Aucunement l’attention. » À ces mots, un petit oiseau couleur de terre Vint devant lui se prĂ©senter Je n’ai », dit-il, ni rang, ni ruse, ni mystĂšre, Mais j’ai ma bonne volontĂ© ; Donnez-moi le message, et, dans quelques secondes, J’aurai pu passer sans pĂ©ril ; Je suis l’oiseau le plus ordinaire du monde Choisissez-moi ! – Ainsi soit-il ! » Fit NoĂ©, lui donnant le message cĂ©leste Pars, mon petit Martin-PĂȘcheur ; Nous t’attendons ici, dans ce bateau qui reste Éternellement voyageur. » Et le Martin-PĂȘcheur, sortant par la fenĂȘtre, S’élança dans le jour nacrĂ©, Parmi cet air lavĂ© de pluie et que, peut-ĂȘtre, Personne n’avait respirĂ©. Il monta ! Il monta ! chargĂ© de son message Qu’il se rĂ©pĂ©tait tout le temps ; Il traversa l’éclair, la brise, le nuage, Volant toujours, toujours montant ; Mais, lorsqu’il eut touchĂ© la voĂ»te sans mĂ©lange Du vrai ciel oĂč demeure Dieu, Il ne put, n’ayant pas les poumons d’un archange, Respirer un air aussi bleu ; Et, son cƓur Ă©touffĂ© comme au milieu des ronces, Il retomba fou de clartĂ©, N’ayant pas eu le temps d’attendre la rĂ©ponse Qu’il espĂ©rait tant rapporter ! Il revit l’arche
 Il frappe Ă  la fenĂȘtre
 On ouvre
 Toi ? » dit Noé  Que tu es beau ! Quel est ce manteau bleu, si bleu, qui te recouvre ? – Mais non, je n’ai pas de manteau. Un manteau merveilleux ! Ă©blouissant de charme ! - Comment ? » fit le Martin-PĂȘcheur. Ah ! » dit NoĂ©, tombant Ă  genoux, tout en larmes
 C’est la rĂ©ponse du Seigneur ; Car je lui demandais ardemment que nous eĂ»mes La preuve d’un sort Ă©ternel, Et voici qu’il daigna m’envoyer, sur tes plumes, Un vrai petit morceau de ciel. » Le DĂ©luge cessa. Tout refleurit sur terre Les saisons, les nuits et les jours ; Et tous les cƓurs humains de nouveau s’approchĂšrent Du feu, de l’orgueil, de l’amour
 Mais le Martin-PĂȘcheur, le messager cĂ©leste, Garda l’éternel manteau bleu Afin que nous sachions que, seul, un cƓur modeste Peut parfois s’approcher de Dieu. un grand merci au poĂ©te et merci pour ce beau partage passez une belle journĂ©e poĂ©tesse finalement bravo .. voici sa biographie Rosemonde GÉRARD ROSTAND 1866-1953 Sa biographie Portrait de Rosemonde GÉRARD ROSTAND Louise-Rose-Étiennette GĂ©rard, dite Rosemonde GĂ©rard, poĂ©tesse française, est nĂ©e le 5 avril 1866 Ă  Paris oĂč elle est morte le 5 juillet 1953. Elle est la petite-fille du comte Étienne Maurice GĂ©rard, hĂ©ros de Wagram. Son parrain est le poĂšte Leconte de Lisle et son tuteur Alexandre Dumas. Dodette Ă©tait son surnom familier. Son prĂ©nom de scĂšne, Rosemonde, lui vient de sa grand-mĂšre, Rosemonde de Valence, fille du comte de Valence et Ă©pouse du marĂ©chal GĂ©rard. Dans son ascendance, elle comptait aussi la cĂ©lĂšbre Mme de Genlis. Son pĂšre Ă©tait le comte GĂ©rard, fils du marĂ©chal. Orpheline de pĂšre, elle avait dans son conseil de famille Alexandre Dumas et Leconte de Lisle. Rosemonde GĂ©rard avait signĂ© de son vrai nom Les Pipeaux », parus en 1889. Le 8 avril 1890, Edmond Rostand Ă©pouse Rosemonde GĂ©rard Ă  Paris en l’église Saint-Augustin. Cette derniĂšre, qui demeurait alors avec sa mĂšre, 107, boulevard Malesherbes a pour tĂ©moin Jules Massenet. Le jeune mĂ©nage vient tout d’abord habiter 107, boulevard Malesherbes et peu aprĂšs 2, rue Fortuny. C’est lĂ  qu’allaient naĂźtre Maurice Rostand, puis Jean Rostand. En 1897, les Rostand achetent, 29, rue Alphonse de Neuville, un petit hĂŽtel qu’ils abandonnent en 1900 pour se fixer Ă  Cambo-les-Bains. A cĂŽtĂ© des Musardises », et pour les mieux comprendre, il faut placer Les Pipeaux », publiĂ©s un an plus tĂŽt 1889. Ce sont les accents mĂ©langĂ©s de deux jeunes poĂštes sentimentaux, qui sont un peu prĂ©cieux l’un et l’autre et qui raffinent » sur le double sentiment de la nature et de l’amour, avec une technique aussi savante chez l’un que chez l’autre, car Rosemonde GĂ©rard Ă©crit avec autant de virtuositĂ© que son mari les poĂšmes Ă  forme fixe, sonnets, triolets et rondeaux. Elle fut avec bonheur l’ñme d’une jeunesse chantante, donnant confiance Ă  Edmond Rostand et rivalisant avec lui dans le dessein de l’encourager. Pour se convaincre de son rĂŽle bĂ©nĂ©fique, il suffit d’ouvrir ces lĂ©gers Pipeaux » et de les feuilleter quelques instants. La nature y est tout entiĂšre prĂ©sente. Un grand nombre de ces poĂšmes ont Ă©tĂ© mis en musique, par Emmanuel Chabrier notamment. Sans ambition personnelle, elle a semblĂ© toute dĂ©vouĂ©e Ă  l’art et Ă  la gloire de son mari. Plus que femme de théùtre au sens d’actrice, elle fut surtout poĂšte. Elle joua la comĂ©die rarement, dont une fois dans le rĂŽle de Roxane de Cyrano de Bergerac, avec Sarah Bernhardt qui lui donnait la rĂ©plique en Cyrano. belle fin de journĂ©e sib et merci encore Ma morte vivante Dans mon chagrin rien n'est en mouvement J'attends personne ne viendra Ni de jour ni de nuit Ni jamais plus de ce qui fut moi-mĂȘme Mes yeux se sont sĂ©parĂ©s de tes yeux Ils perdent leur confiance ils perdent leur lumiĂšre Ma bouche s'est sĂ©parĂ©e de ta bouche Ma bouche s'est sĂ©parĂ©e du plaisir Et du sens de l'amour et du sens de la vie Mes mains se sont sĂ©parĂ©es de tes mains Mes mains laissent tout Ă©chapper Mes pieds se sont sĂ©parĂ©s de tes pieds Ils n'avanceront plus il n'y a plus de routes Ils ne connaĂźtront plus mon poids ni le repos Il m'est donnĂ© de voir ma vie finir Avec la tienne Ma vie en ton pouvoir Que j'ai crue infinie Et l'avenir mon seul espoir c'est mon tombeau Pareil en tien cernĂ© d'un monde indiffĂ©rent J'Ă©tais si prĂšs de toi que j'ai froid prĂšs des autres. Paul Eluard... Citation de "damiel33"rayon de soleil qui bruni mon coeur dans la peau d'un ours blanc qui s'Ă©vade vers des lieux deserts des songes Ă©phĂ©mĂšres qui guident mes flots Dans le parcours sans bruit d'un rĂȘve brulant forgĂ© par des sentiments qui vaporent rĂ©vant la possiblitĂ© d'un nous deux...un jour un fardeau de rancoeur m'envahit Laissant un gout amer .... Mon coeur allourdi par la tristesse empeche toutes les tentatives... et dresse un barage ...a ton retour imprĂ©vu... vers ma tour d'ivoire ou tu n'as laissĂ© qu'une trace Une pensĂ©e une fumĂ©e au lointain qui s'Ă©loigne en mirage Comme un rais de soleil au loin qui disparait vers l'horizon.... dami....33 c'est pour toi et rien que pour toi.. que je suis encore lĂ  .. hier aujourd'hui ou demain..je n'attendrai que toi en partant si loin .. l'amour grandit en moi ... en gardant l'Ăšspoir ... possible de revoir un jour ton sourire.. ? ne me fais pas trop attendre.. mon beau trĂ©sor.. ton absence me fait oublier qui je suis... Citation de "damiel33"c'est pour toi et rien que pour toi.. que je suis encore lĂ  .. hier aujourd'hui ou demain..je n'attendrai que toi en partant si loin .. l'amour grandit en moi ... en gardant l'Ăšspoir ... possible de revoir un jour ton sourire.. ? ne me fais pas trop attendre.. mon beau trĂ©sor.. ton absence me fait oublier qui je suis... Tout simple et trĂšs joli. Merci Bisous Citation de "morganna"Citation de "damiel33"c'est pour toi et rien que pour toi.. que je suis encore lĂ  .. hier aujourd'hui ou demain..je n'attendrai que toi en partant si loin .. l'amour grandit en moi ... en gardant l'Ăšspoir ... possible de revoir un jour ton sourire.. ? ne me fais pas trop attendre.. mon beau trĂ©sor.. ton absence me fait oublier qui je suis... Tout simple et trĂšs joli. Merci Bisous merci pour ta douce lecture morga gros bisous aussi bonne soirĂ©e Le Sommet Au dĂ©tour d'un chemin oĂč j'errais un soir de mĂ©lancolie, J'ai rencontrĂ© une montagne. Elle est belle, Ă©lĂ©gante, harmonieuse. Ses vallĂ©es sont profondes et confortables, Ses forĂȘts, douces et chaleureuses Ses parfums enivrants Ă  la folie. Je sais qu'Ă  son sommet je trouverai le bonheur. Mais pour l'atteindre, je dois ĂȘtre patient, Savoir accepter d'ĂȘtre rejetĂ© par ses humeurs, Trouver le bon chemin, faire quelques fois marche arriĂšre Savoir supporter ses hĂ©sitations, ses caprices. Savoir attendre que finissent ses silences qui m'angoisseront, Savoir endurer ses longs froids d'hiver Ou ses chaudes journĂ©es d’étĂ©. Au sommet, il y a le ciel bleu, l'hiver comme l'Ă©tĂ©, La quiĂ©tude, la douceur, le plaisir d'ĂȘtre enfin lĂ , Avec elle, en harmonie! Mais je devrai rester seul parfois, Blotti dans la neige, contre un mur froid. Mes larmes pourront geler, mes cris disparaitre dans la nuit, Pour arriver Ă  son sommet, je devrai franchir des interdits, DĂ©couvrir les passages, caressant ses flancs, Embrassant ses prairies. J'avancerai doucement pas Ă  pas, Lentement pour ne pas glisser. Car au pied de la montagne, il y a un gouffre. Il est profond, sombre et froid. Il est remplit de tristesse et de douleur. Une tristesse qui vous mine chaque jour, Une douleur qui vous tord le ventre chaque nuit. Le moindre faux pas, la moindre maladresse Et le gouffre me dĂ©vorera. Mais c'est la montagne qui dĂ©cide, Car elle seule sait ce que je peux lui apporter. MĂȘme si je sais qu'elle est fragile derriĂšre sa rudesse, MĂȘme si je sais qu'elle peut trembler souvent Quand elle se sent seule. MĂȘme si je sais qu'elle peut pleurer comme moi, Si je ne rĂ©ussis pas... - Patrick Moana - Citation de damiel33 c'est pour toi et rien que pour toi.. que je suis encore lĂ  .. hier aujourd'hui ou demain..je n'attendrai que toi en partant si loin .. l'amour grandit en moi ... en gardant l'Ăšspoir ... possible de revoir un jour ton sourire.. ? ne me fais pas trop attendre.. mon beau trĂ©sor.. ton absence me fait oublier qui je suis... ....doucement doucement les matins pas trop vite le soir...en passant par ici un gros coucou a tout le monde et bonne annĂ©e aussi ... meme si c'est un peu tard..sourire amicalement..... Dami Citation de damiel33 ....doucement doucement les matins pas trop vite le soir...en passant par ici un gros coucou a tout le monde et bonne annĂ©e aussi ... meme si c'est un peu tard..sourire amicalement..... Dami CADEAU ....
LouiseRose-Etiennette Gérard, dite Rosemonde Gérard. Femme de lettres française, poÚtesse et épouse d'Edmond Rostand. Elle était la mÚre du biologiste Jean Rostand et de l'écrivain Maurice Rostand. Elle était la petite-fille du maréchal Gérard. Son parrain fut Lecomte de Lisle et son tuteur Alexandre Dumas fils. Son premier recueil poÚtique Les Pipeaux (1889) la fit
fimofotofolieDes bijoux en pĂąte polymĂšre entiĂšrement rĂ©alisĂ©s Ă  la main perles et montage, des photos sur les chats, la montagne, la mer, les paysages, la faune, la flore et aussi des gifs, des cliparts, du digiscrap, des proverbes, des dictons, des remĂšdes de grand-mĂšre, des trucs et astuces. Accueil Contact PubliĂ© le 2 mai 2009 "Aujourd'hui plus qu'hier et bien moins que demain" Signification Les sentiments sont plus forts de jour en jour Origine Cette expression bien connue des amoureux romantiques est un des vers du poĂšme de Rosemonde GĂ©rard Ă  son mari Edmond Rostang. Elle a Ă©tĂ© rendue cĂ©lĂšbre par Alphonse Augis, un bijoutier lyonnais qui en 1907, eut l'idĂ©e de crĂ©er une mĂ©daille sur laquelle Ă©tait gravĂ© ce vers. Cette phrase est depuis un symbole trĂšs fort. Image du net Luiet sa fiancĂ©e Rosemonde GĂ©rard se sont liĂ©s d'amitiĂ© avec Emmanuel Chabrier en 1889, et le compositeur a rapidement mis en musique trois de ses poĂšmes. En 1890, Rostand publie son premier recueil de poĂšmes intitulĂ© Les Musardises. 6 avril 2017 4 06 /04 /avril /2017 1230 La piĂšce d’Alexis Michalik assure au poĂšte Edmond Rostand une RĂ©surrection dans le monde du théùtre. Un cĂ©lĂšbre acteur de l’époque, Coquelin, fait un superbe matamore, qui n’est pas l’un des moindres agents de cette crĂ©ation. Nous sommes pris par une mise en scĂšne qui donne leur place aux tensions et aux joies extrĂȘmes de l’écriture. Nous voyons Edmond assis Ă  son bureau pour Ă©crire Cyrano en alternance avec des crĂ©anciers qui lui mettent le couteau sous la gorge. Edmond le crĂ©ateur, le dĂ©miurge, affublĂ© d’une femme au foyer avec deux enfants en bas Ăąge, Rosemonde GĂ©rard voir photo... À la diffĂ©rence de Cyrano, Edmond, la piĂšce, ne rebat pas les cartes des liens familiaux ni des valeurs sociales. L’heure et demie de spectacle se dĂ©ploie comme un sortilĂšge oĂč se drapent d’excellents comĂ©diens, dont une trĂšs jeune Roxane sensible Ă  la poĂ©sie d’Edmond Rostand, une fan » avant la lettre, qui admire sans Ă©crire, noyant dans l’harmonieuse beautĂ© de son visage nos dĂ©bats contemporains sur la crĂ©ation fĂ©minine. Il en ressort une Rosemonde GĂ©rard 1866-1953, l’épouse d’Edmond Rostand, dĂ©possĂ©dĂ©e de son gĂ©nie poĂ©tique. Une technique dramatique ou un oubli ? Le sort des femmes ou le constat terrible de leur ignorance ? Le Nom de la rose vs Rosemonde. Un univers de fantaisie n’est pas une scĂšne de contestation, certes, mais nous sommes si de la rĂ©alitĂ© que c’en est agaçant. Dans un simple respect de vĂ©racitĂ©, le talent de Rosemonde GĂ©rard devait ĂȘtre reprĂ©sentĂ©. ÂgĂ© de trente-deux ans, Alexis Michalik est en droit d’ignorer une poĂ©tesse du XXe siĂšcle — que je n’ai pas rĂ©ussi Ă  publier sur la Toile, car ses poĂšmes ne sont pas libres de droits —, mais peut-il traiter une poĂ©tesse tombĂ©e dans l’oubli en prĂ©sentant tous les stĂ©rĂ©otypes sociaux construisant la signification du dĂ©miurge, de l’auteur, du grand homme, cette masculinitĂ© unilatĂ©raliste Ă©tant fondĂ©e sur l’asservissement voire le sacrifice d’une femme ? Luttons pour les roses
 » 1 En 2017, il est donc encore possible d’imposer cela... Je n’ai pas Ă©tĂ© la seule Ă  ressentir le rĂŽle de l’épouse du grand homme » comme une trahison. N’est-il pas douloureux qu’une piĂšce au rythme prenant nous exonĂšre de nos devoirs de gratification d’une poĂ©tesse ? Je ne suis pas la seule non plus Ă  aimer la poĂ©sie exquisĂ©ment dĂ©sintĂ©ressĂ©e de Rosemonde GĂ©rard, primĂ©e Ă  l’ñge de vingt-quatre ans par l’AcadĂ©mie française — Les Pipeaux, 1889. Edmond Rostand Ă©tait inconnu. Rosemonde GĂ©rard, avec Lucie Delarue Mardrus, AmĂ©lie Murat et toutes les autres poĂ©tesses de la Belle Époque »2 a Ă©difiĂ© une Ɠuvre essentielle au XXe siĂšcle. La voir ainsi traitĂ©e, rendue jalouse de Roxane qui n’a pas Ă  pouponner deux enfants, accrĂ©dite le mouvement actuel qui veut sĂ©parer l’art des mascus » de celui des femmes. Nous entendons le nom de Rosemonde dĂ©formĂ© par Sarah Bernard, dans une scĂšne oĂč l’admirable poĂ©tesse est montrĂ©e en bonne femme qui met la bouillie dans la bouche ses enfants ça ne s’invente pas !. WikipĂ©dia indique que Rosemonde GĂ©rard a interprĂ©tĂ© Roxane de Cyrano de Bergerac, avec Sarah Bernhardt lui donnant la rĂ©plique en Cyrano ». Comble d’éreintement de la crĂ©atrice, l’actrice qui endosse le rĂŽle de Rosemonde endosse Ă  la fin celui d’une prostituĂ©e du bordel Aux Belles poules ». Le silence n’était pas assez, voilĂ  qu’elle caquĂšte, rappelant une des scĂšnes les plus obscurĂ©ment anti-femme du cinĂ©ma masculin, la derniĂšre scĂšne de Freaks Tod Browning, 1932, ancrĂ©e dans nos pensĂ©es. Nurse, femme au foyer jalouse, pute, poule qui roucoule
 j’ai cru que l’éviction de la crĂ©atrice avait Ă©puisĂ© les clichĂ©s Ă©culĂ©s. HĂ©las non ! Ă©coutez le mot de la fin que cette piĂšce met dans la bouche de Rosemonde GĂ©rard quand son mari connaĂźt la gloire il exprime tout ce que les femmes endurent pour apprendre Ă  se taire ! Chaque poĂšme de Rosemonde Girard est une Ă©pure. D’autres que moi pensent qu’éteindre la gloire d’un art poĂ©tique, oĂč l’élĂ©gance coule Ă  flots, est dĂ©sastreux. Qui dira encore que cette banalitĂ© de coteries inquisitrices est l’assise de l’inconscient viril ? La piĂšce connaissant un grand succĂšs, demandons Ă  Alexis Michalik d’acquĂ©rir des notions plus progressistes, et de promouvoir une poĂ©tesse dont la voix et la sagesse ont nourri Edmond », et ses fils.
 1. pas seulement pour le pain », criaient les ouvriĂšres grĂ©vistes du textile amĂ©ricain. 2. Voir Patricia Izquierdo, Devenir poĂ©tesse Ă  la Belle Époque, Ă©tude littĂ©raire, historique et sociologique, L’Harmattan, 2009, sur les conditions et modalitĂ©s de l’essor de la poĂ©sie fĂ©minine aidĂ©e par la naissance du fĂ©minisme. ©C. Aubaude *** Pour citer ce texte Camille Aubaude, Chronique d’Edmond au Théùtre du Palais Royal », Le Pan poĂ©tique des musesRevue fĂ©ministe, internationale & multilingue de poĂ©sie entre thĂ©ories & pratiques Lettre n°10, mis en ligne le 6 avril 2017. Url DerniĂšre mise Ă  jour le 29 dĂ©cembre 2021 Ă  la demande de l'autrice. Mise Ă  jour affectuĂ©e par Aude Simon © Tous droits rĂ©servĂ©s Retour au sommaire â–Œ Pour ĂȘtre informĂ© des derniers articles, inscrivez vous Le Pan poĂ©tique des muses - dans La Lettre de la revue LPpdm
pavĂ©gris anthracite/; chĂšvre Ă  vendre normandie / qui est de guiche dans cyrano de bergerac

30 janvier 2017 1 30 /01 /janvier /2017 1552 Romantisme au Pays basque La villa Etchegorria C’est la nuit qu’il est beau de croire Ă  la lumiĂšre. » Edmond RostandEdmond Rostand 1868-1918, un homme comblĂ© ? À tout juste 29 ans, il connaĂźt le succĂšs immĂ©diat avec son Cyrano de Bergerac et trois ans plus tard, ce sera L’Aiglon avec Sarah Bernhardt. [1] Il s’installe alors avec sa femme, la poĂ©tesse Rosemonde GĂ©rard, [2] et ses deux fils, Maurice futur poĂšte et Jean futur biologiste, dans la villa Etchegorria, la "villa rouge". Façade de L’Arnaga IntĂ©rieur, la salle du pianoAu bout de 15 jours, il en est trĂšs satisfait, Ă©crivant Ă  un ami Peu Ă  peu, je me suis habituĂ© au pays, Ă  ma maison, aux ĂȘtres qui m’entourent ; et je pense aujourd’hui que c’est le seul endroit de la terre oĂč je pense goĂ»ter encore quelques plaisirs et oĂč sans doute, je finirai mes jours. » À la recherche d’un terrain, il en dĂ©couvre un Ă  Cambo-les-Bains, superbement placĂ© et surplombant la Nive. C’est lĂ  qu’il va faire construire sa maison, L’Arnaga, l’une des plus belles maisons d’écrivains qu’on puisse visiter. Sur une plaque au-dessus de la porte d'entrĂ©e sont gravĂ©s ces mots de Rostand Toi qui viens partager notre lumiĂšre blonde Et t'asseoir au festin des horizons changeants, N'entre qu'avec ton cƓur, n'apporte rien du monde Et ne raconte pas ce que disent les gens. Cyrano de Bergerac au CarrĂ© Rondelet Montpellier La salle de la bibliothĂšqueLa maison de style nĂ©o-basque alors en vogue, doit beaucoup Ă  Rostand qui participa Ă  la rĂ©alisation des plans puis dessina les jardins franco-anglais ainsi que la pergola. Le dĂ©cor intĂ©rieur est adaptĂ© Ă  chaque piĂšce l’imposante fresque trĂšs lumineuse du grand salon, le style oriental du petit salon ou l’imposant bureau Empire. MalgrĂ© l’échec de sa nouvelle piĂšce Chanteclerc, il s’y sent bien. Il y reçoit ses amis comme Gabriele d’Annunzio ou Paul Faure, certains venus en voisin comme Pierre Loti ou Francis Jammes. À l’un d’eux qui lui demandait ce qu’il pouvait bien faire dans cet endroit reculĂ©, il rĂ©pondit en vers Ce que je fais, monsieur ? des courses dans les bois, À travers les ronciers qui me griffent les manches ; Le tour de mon jardin sous des arceaux de branches ; Le tour de ma maison sur un balcon de bois. » Paul-Jean Toulet Retour au pays Il y a des pluies de printemps dĂ©licieuses oĂč le ciel a l’air de pleurer de joie. » PJ Toulet Le poĂšte Paul-Jean Toulet 1869-1920 fit plutĂŽt le chemin inverse. Il eut une jeunesse contrastĂ©e, perdant sa mĂšre Ă  sa naissance tandis que son pĂšre repart pour l’üle Maurice. Le jeune garçon est alors confiĂ© Ă  un oncle qui habite BilhĂšres dans la vallĂ©e d’Osso. AprĂšs quelques annĂ©es de voyages, trois ans Ă  l’üle Maurice puis un an Ă  Alger, ce natif de Pau, rejoint la capitale oĂč il mĂšne une vie de bohĂšme. Il en garde cependant une grande nostalgie de son Pays basque natal qu’on retrouve dans ses Ă©crits Ce sublime arĂ©opage de montagnes et les collines recourbĂ©es, et les arbres lointains du vieux parc ; tout ce dĂ©cor qui a ri Ă  tant de mes joies passagĂšres
 » Mais au fil des annĂ©es, le mal du pays est le plus fort et en 1912, il veut revoir le bleu lĂ©ger des PyrĂ©nĂ©es » et revient s'installer chez sa sƓur, Ă  Saint-LoubĂšs, au chĂąteau de la Rafette oĂč leur tante maternelle vit avec son mari Aristide Chaline qui a rachetĂ© le chĂąteau. Puis, aprĂšs son mariage, il s’établit Ă  GuĂ©thary, au bord de l’eau dans la maison Etcheberria, au toit plat et aux volets verts, Ă  GuĂ©thary, la mer par une fenĂȘtre, un carrĂ© bleu tendre et des oiseaux qui passent continuellement dans le mĂȘme sens. » Dans une lettre Ă  madame Claude Debussy, il s’en moque quelque peu, Ă©crivant Ma hutte s’appelle Etcheberria, ce qui veut dire "maison neuve", nom plein d’originalitĂ©, surtout quand on sait qu’elle est presque aussi dĂ©gradĂ©e que l’empereur d’Autriche. » C’est dans la quiĂ©tude du lieu qu’il Ă©crira et publiera peu avant sa mort, son roman La jeune fille verte et, Ă  titre posthume, son recueil de poĂšmes Contrerimes oĂč se trouve ces vers Et grave ces mots sur le sable Le rĂȘve de l'homme est semblableAux illusions de la mer... »Malade, il meurt Ă  51 ans et l’on retrouvera un dernier feuillet sur sa table de nuit, souvenirs de ce gave qu’il aimait tant E le gave oĂč l’on allait nagerEnfant sous l’arche fraĂźcheEt le verger rose de pĂȘches,Gave aux rondes trop fraĂźches,Au retour, on cueillait des pĂȘches,Enfant, cƓur lĂ©ger. » Notes et rĂ©fĂ©rences[1] Mal remis d'une pleurĂ©sie aprĂšs la premiĂšre reprĂ©sentation de L’Aiglon, il part quelques mois aprĂšs en convalescence Ă  Cambo-les-Bains[2] Rosemonde GĂ©rard son nom de jeune fille avait pour parrain Leconte de Lisle et pour tuteur Alexandre Dumas. Edmond quitte Rosemonde en 1915 pour son dernier amour, l'actrice Mary Marquet. Voir aussi* PoĂšmes de Paul-Jean Toulet - PJ Toulet sur PaperBlog ->>

Calendrierde l’avent / 24 visages #19. ÉlevĂ©e dans une famille aisĂ©e, cultivĂ©e et fĂ©rue de littĂ©rature et de poĂ©sie, elle se rĂ©vĂšle femme de lettres. DĂšs l’ñge de dix-sept an elle publie un recueil de poĂšmes sous le nom de plume Marguerite Tournay. Plus tard, elle collabore Ă  diverses revues et au Journal officiel comme
"Augis – MĂ©daille D’amour En Or Diamant Et Rubis" MĂ©daille d'amour en or jaune 18 carats, de la cĂ©lĂšbre maison Française Augis. Le "+" est serti d’un diamant, et le "-" en or jaune serti de 2 rubis synthĂ©tiques. Le dos de la mĂ©daille est vierge PossibilitĂ© de gravure en supplĂ©ment. Travail Français du 20Ăšme siĂšcle, poinçonnĂ© Ă  la tĂȘte d'aigle, et signĂ© TrĂšs bon Ă©tat gĂ©nĂ©ral, Ă  noter un lĂ©ger choc au dos en bas Ă  droite, restant invisible ni sur la face avant, ni lorsqu’elle est portĂ©e. Cette mĂ©daille est crĂ©e en 1907 par Alphonse AUGIS. Il s'inspire d'un poĂšme dĂ©diĂ© par la poĂ©tesse Rosemonde GĂ©rard Ă  son mari l'Ă©crivain Edmond Rostand. Il en transcrit ces deux vers Ă  travers cette mĂ©daille "Car vois-tu chaque jour je t'aime davantage Aujourd'hui + qu'hier et bien - que demain." Dimensions - Poids 4,5 grammes, Longueur 2 centimĂštres Largeur 2 centimĂštres Epaisseur 5,37 millimĂštres bĂ©liĂšre comprise. Vous pouvez consulter nos autres annonces et Ă©galement suivre notre boutique pour ĂȘtre informĂ© des nouveautĂ©s...
RÀ Y-MONDE MACHA R C5. de ses Ɠuvres lĂ©gĂšres et profondes vĂ©ritĂ© ^acquise aujourd'hui et qu'il n'avait .faii,, pour les publier, que rc-, voir une-rĂ©daction due Ă  la plume de son jeune fils Perrault-Dannancour vĂ©ritĂ© contestĂ©e par d'aucuns. Car il y a, aujourd'hui encore, une « question Perrault ». Avec autant de clartĂ© que d'ingĂ©niositĂ©, M. Emile Henriot en examine les termes
Expressions Aujourd'hui plus qu'hier et bien moins que demain Sens. Les sentiments sont plus forts de jour en jour. Origine. Cette expression bien connue des amoureux romantiques est un des vers du poĂšme de Rosemonde GĂ©rard Ă  son mari Edmond Rostand. Elle a Ă©tĂ© rendue cĂ©lĂšbre par Alphonse Augis, un bijoutier lyonnais qui en 1907, eut l'idĂ©e de crĂ©er une mĂ©daille sur laquelle Ă©tait gravĂ© ce vers. Cette phrase est depuis un symbole trĂšs la suite Demain, on rase gratis ! Sens. Ne pas tenir ses engagements. Origine. L'expression vient d'un barbier qui avait affichĂ© sur la vitrine de sa boutique "demain, on rase gratis". Mais il ne tenait jamais sa promesse, car il laissait la pancarte tout le temps. Il n'y avait donc jamais de jour la suite demain est un autre jour Sens. Tout ira mieux demain Origine. Expression qui s'emploie pour indiquer que malgrĂ© les contretemps rencontrĂ©s, la vie continue et que tout se solutionnera avec le temps. Elle est empreinte d'une note d'optimisme et s'utilise gĂ©nĂ©ralement pour motiver son interlocuteur, lui redonner espoir et lui redonner le la suite À demain Sens. Fait de se donner rendez-vous le jour suivant. Origine. Expression française provenant du mot latin mane qui signifie au matin et renvoie prĂ©cisĂ©ment au jour suivant. Cette expression a ensuite Ă©tĂ© reprise et adaptĂ©e par diverses langues comme l'italien domani, le castillan manana, l'occitan doman. Le mot demain constitue une Ă©volution du mot main qui signifiait matin et soir en vieux français, et il est employĂ© depuis la fin du XIiĂš siĂšcle comme nom et comme la suite "Tel fleurit aujourd'hui qui demain flĂ©trira, - Tel flĂ©trit aujourd'hui qui demain fleurira." Pierre de Ronsard "Chaque jour je t'aime davantage, aujourd'hui plus qu'hier et bien moins que demain ." Rosemonde GĂ©rard "Ne riez pas de la femme d'un autre car qui sait si demain elle ne sera pas la vĂŽtre." Sacha Guitry "La mort a quelque chose de rassurant. En effet, la pensĂ©e que l'on puisse mourir demain vous permet de mieux profiter de votre vie dĂšs aujourd'hui." Angelina Jolie "Si demain tout s'arrĂȘte, c'est que ma place est ailleurs. Et comme j'ai des rĂȘves plein la tĂȘte - une maison Ă  la campagne avec beaucoup d'enfants -, je ne suis pas angoissĂ©e." CĂ©cile de France "Agissez pour ce monde comme si vous deviez vivre mille ans, et pour l'autre comme si vous deviez mourir demain ." Charles-Augustin Sainte-Beuve 18 juin 1940 L'appel du 18 juin. se mettre en rapport avec moi. Quoi qu'il arrive, la flamme de la rĂ©sistance française ne doit pas s'Ă©teindre et ne s'Ă©teindra pas. Demain. comme aujourd'hui, je parlerai Ă  la Radio de Londres. Lire la suite Mots proches recherchĂ©s Uncarnet d'Ă©criture pour se raconter des histoires, ĂȘtre poĂ©tique et rĂȘver son monde. InspirĂ© par Rosemonde GĂ©rard, une poĂ©tesse Ă  dĂ©couvrir. InspirĂ© Manifeste de Contemporary Games – Let’s Play par CĂ©line Poizat La question est, dit Humpy Dumpy, de savoir qui est le MaĂźtre, c’est tout » * Dring entrĂ©e de jeu ! La rĂ©crĂ©e a sonnĂ©, la crĂ©ation peut commencer. Jouer franc-jeu, jouez avec le feu, Oulipo joue sur les mots et nous ? Nous, on se joue des rĂšgles pour libĂ©rer la crĂ©ativitĂ©. Nous, les artistes, les crĂ©atifs, sommes d’éternels enfants, des Peter Pan, rĂȘveurs de la nuit Ă©toilĂ©e. Un deux trois, soleil ! Un jeu de cache cache, une lettre effacĂ©e, on a beau jeu de dire que jouer est un jeu d’enfants
 encore faut-il savoir le rester. Il faut une vie pour cela !** L’enfant est innocence et oubli, un nouveau commencement et un jeu 
 »*** Tirez votre Ă©pingle et ayez le beau rĂŽle, celui de l’amusĂ© du monde contemporain, qui touche Ă  tout et loup touche touche. Ainsi font les marionnettes, qui rĂȘvent de chĂąteaux en Espagne entre deux coloriages, de la vie en rose****. Entrez dans la danse et sortez le grand jeu dessinez des moutons*****. Les billes s’entrechoquent, les cartes s’échangent, les crĂ©atifs rĂ©inventent l’enfance comme la marelle nous emmĂšne au Paradis. La deuxiĂšme Ă©toile Ă  droite et tout droit jusqu’au matin »******. Les rires Ă©clatent, les jupes volent, c’est la rentrĂ©e, l’heure de faire un pied de nez Ă  ceux qui ont oubliĂ© l’innocence et la gaitĂ©. Les YĂ©yĂ© l’aimaient tant ce jeu de lĂ©gĂšretĂ©, des poupĂ©es Ă  l’anis, aux comics trip Ă  la BB. Ils en ont mis des chapeaux, jouĂ© au cerf-volant et sorti les dĂ©guisements vichy sur la plage ensoleillĂ©e. OhĂ© ohĂ© ! Le jeu en valait la chandelle mais le rĂ©veil est embrumĂ©. Zappez, likez, it’s play time, we are playful » ! SacrĂ© soirĂ©e pour les enfants terribles; il nous en faut plus pour ĂȘtre heureux; on a bu la tasse sous l’ocĂ©an. DĂ©senchantement programmĂ© pour la gĂ©nĂ©ration addict au jeu de la sociĂ©tĂ© » emoji, Tinder, Call of Duty et Lapins CrĂ©tins, ok, d’ac’, top; faites vos jeux rien ne va plus
 escape the game, il n’y a pas d’issue. CondamnĂ©e Ă  se lasser d’un divertissement permanent. Quoi de neuf docteur ? Qu’on leurs coupe la tĂȘte !* Mais alors, dit Alice, si le monde n’a absolument aucun sens, qui nous empĂȘche d’en inventer un ? » * – RĂ©fĂ©rences * Alice aux pays des merveilles, Lewis Caroll, OULIPO – mouvement littĂ©raire Georges Perec ** Il m’a fallu toute une vie pour savoir dessiner comme un enfant » Pablo Picasso *** Ainsi parlait Zarathoustra, F. Nietzsche **** La vie en rose » Edith Piaf *****Le Petit Prince, Antoine de Saint ExupĂ©ry ****** Peter Pan YĂ©yĂ©, La petite sirĂšne sous l’ocĂ©an » dĂ©senchantement » concept sociologique de Max Weber divertissement » concept philosophique de Pascal Bugs Bunny + expression française avec le mot JEU ConservatoireNational de RĂ©gion Francis Poulenc ThĂšme : « Le Groupe des Six » Exposition « Chabrier » Week-end du 20 au 22 fĂ©vrier 2002 Grand Théùtre de Tours Archives prĂ©sentĂ©es par Thierry Bodin. Exposition « Le Groupe des Six » 25 juillet au 3 aoĂ»t 2002 Centre Musical Jean de Ockeghem Archives prĂ©sentĂ©es par Thierry Bodin. 21 fĂ©vrier 2002, PrieurĂ© Dans le prologue, on apprend qu’à Luchon en 1885, Edmond Rostand rencontra un amoureux transis qui lui demanda d’écrire des mots touchants pour une femme, mots qu’il reprendrait pour les envoyer Ă  sa fiancĂ©e en son propre nom. On devine lĂ  quel succĂšs littĂ©raire rĂ©sulta de cet Ă©pisode de la vie de l’écrivain. Luchon compta beaucoup dans la vie de ce dernier puisque c’est lĂ  qu’il rencontra sa future Ă©pouse Rosemonde GĂ©rard, une poĂ©tesse dont certaines, dans les milieux fĂ©ministes, avancĂšrent qu’elle fut le nĂšgre littĂ©raire d’Edmond Rostand pour plusieurs de ces Ɠuvres. En tout cas Rosemonde GĂ©rard avait trouvĂ© mention de Cyrano de Bergerac en s'intĂ©ressant au chĂąteau de MauviĂšres et elle parla de celui-ci Ă  son mari qui ne le connaissait pas. Le rĂ©cit revient sur la jeunesse de l’auteur donc sur les sources provençales de la famille Rostand et se poursuit chronologiquement en Ă©voquant Ă©vĂšnements personnels et productions littĂ©raires. On retourne lĂ  dans le Sud-Ouest puisqu’il est Ă©voquĂ©e la villa de l’écrivain Ă  Cambo-les-Bains achetĂ©e en 1902 dans le dĂ©partement qui s’appelait alors les Basses-PyrĂ©nĂ©es il est devenu les PyrĂ©nĂ©es-Atlantiques en 1969. Aujourd’hui cette demeure baptisĂ©e "Arnaga" abrite le musĂ©e Edmond Rostand. Des rĂ©ceptions fastueuses s'y auraient dĂ©roulĂ©es Ă  partir de 1906 annĂ©e de la fin de la rĂ©novation selon certains; elles participeraient Ă  l’engloutissement des revenus de l’auteur. Le contenu de cet ouvrage rĂ©fute ces propos pages 82-83. La Grande Guerre voit Edmond Rostand prendre un soutien patriotique tant par des poĂšmes que des actions auprĂšs des poilus. Ces annĂ©es sont Ă©prouvantes du point de vue sentimental puisqu’il perd sa mĂšre et que son couple se disloque, chacun allant voir de son cĂŽtĂ©. L’auteur est avec notamment Apollinaire, une victime de la Grippe espagnole. Mapassion pour la broderie.La vie trĂ©pidentes de mes 2 cockers infernaux, ma passion pour la broderie et surtout la broderie Suisse que j'aime par dessus tout. J' ajoute le tricots et toutes ce qui peut ĂȘtre broderie, feutrine.. Rosemonde, mĂšre si jeune de mon opĂšre, Je revois le portrait oĂč vous Ă©tiez en noir Vous Ă©tiez si jolie, ĂŽ ma blonde grand’mĂšre, Que, devant ce portrait, chacun venait s’asseoir. La robe de satin, presque d’un noir d’ébĂšne, Vous faisait ressortir comme une pĂąle fleur ; Et vous aviez autour du cou, sur une chaĂźne, Deux fameux diamants donnĂ©s par l’Empereur. Le portrait vit toujours avec son paysage ; Le collier brille encore ; et le charmant visage Garde au fond du passĂ© ses regards absolus ; Mais le nom rayonnant, le nom qu’un tendre geste Voulut faire passer sur mon front trop modeste, Le nom, dĂ©paysĂ©, ne se reconnaĂźt plus

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L’eternel chanson de Rosemonde Sur notre banc ami, tout verdĂątre de mousse, Sur le banc d’autrefois nous reviendrons causer, Nous aurons une joie attendrie et trĂšs douce, La phrase finissant toujours par un baiser. Combien de fois jadis j’ai pu dire » Je t’aime » ? Alors avec grand soin nous le recompterons. Nous nous ressouviendrons de mille choses, mĂȘme De petits riens exquis dont nous radoterons. Un rayon descendra, d’une caresse douce, Parmi nos cheveux blancs, tout rose, se poser, Quand sur notre vieux banc tout verdĂątre de mousse, Sur le banc d’autrefois nous reviendrons causer. Mon amour se fera plus grave – et serein. Songe que tous les jours des souvenirs s’entassent, Mes souvenirs Ă  moi seront aussi les tiens. Ces communs souvenirs toujours plus nous enlacent Et sans cesse entre nous tissent d’autres liens. Cest vrai, nous serons vieux, trĂšs vieux, faiblis par l’ñge, Mais plus fort chaque jour je serrerai ta main Car vois-tu chaque jour je t’aime davantage, Aujourd’hui plus quhier et bien moins que demain. Et de ce cher amour qui passe comme un rĂȘve, Je veux tout conserver dans le fond de mon cƓur, Retenir s’il se peut l’impression trop brĂšve Pour la ressavourer plus tard avec lenteur. J’enfouis tout ce qui vient de lui comme un avare, ThĂ©saurisant avec ardeur pour mes vieux jours ; Je serai riche alors d’une richesse rare J’aurai gardĂ© tout l’or de mes jeunes amours ! Ainsi de ce passĂ© de bonheur qui s’achĂšve, Ma mĂ©moire parfois me rendra la douceur ; Et de ce cher amour qui passe comme un rĂȘve J’aurai tout conservĂ© dans le fond de mon cƓur. Nous nous croirons encore aux jours heureux d’antan, Et je te sourirai tout en branlant la tĂȘte Et tu me parleras d’amour 2 te sourirai tout en branlant la tĂȘte Et tu me parleras d’amour en chevrotant. Nous nous regarderons, assis sous notre treille, Avec de petits yeux attendris et brillants, Lorsque tu seras vieux et que je serai vieille Orpheline de pĂšre, Rosemonde Lee, dite Rosemonde GĂ©rard fit connaissance d’Edmond Rostand durant l’étĂ© 1886 Ă  Luchon. Ils s’échangent des vers, et se rĂ©vĂ©lĂ© une vĂ©ritable poĂ©tesse de talent. La famille d’Edmond voit cette rencontre sentimentale dun bon Ɠil et se mariĂšrent en 1890. Elle sera la premiĂšre fan » de son mari, publiera un recueil Ă  compte d’auteur sans qu’il le sache, recopiera ses manuscrits illisibles, le poussera et le soutiendra lorsqu’il doute. Si Rosemonde GĂ©rard n’avait-elle pas Ă©pousĂ© Edmond Rostand, elle aurait Ă©tĂ© connue et cĂ©lĂšbre pour sa valeur personnelle; mais la gloire de son mari a Ă©clipsĂ© sa propre rĂ©putation. Sans ambition personnelle, elle a semblĂ© toute Ă©vouĂ©e Ă  l’art et Ă  la gloire de son mari. Elle Ă©crit alors pour son mari et lui dĂ©die le poĂšme L’Éternelle Chanson » dont ces deux vers deviendront plus tard cĂ©lĂšbres dans le monde entier. HĂ©las, Rosemonde n’a pas vieilli aux cĂŽtĂ© de son Ă©poux, comme elle l’imaginait dans ce poĂšme. Celui-ci, en effet, la quitte en 1915 pour l’actrice Mary Marquet, de 27 ans sa cadette. Mais qui ne durera que trois ans, puisque Edmond Rostand mourra de la grippe espagnole. Mais, d’une 3 qui ne durera que trois ans, puisque Edmond Rostand mourra de la grippe espagnole. Mais, d’une certaine façon, la force de cet mour a vĂ©cu bien au-delĂ  de sa mort et vit toujours. La scĂšne amĂ©ricaine Edward Hopper fait ses Ă©tudes Ă  la School of Art de New York oĂč il est l’élĂšve de Robert Henri ; il voyage en Europe entre 1905 et 1910. partir de 1915, il abandonne temporairement la peinture pour se consacrer, durant huit ans environ, Ă  la gravure et rĂ©alise des pointes sĂšches et des eaux-fortes. Le succĂšs emportĂ© par ses expositions d’aquarelles et de peinture l’impose comme le chef de file des peintres qui peignent la scĂšne amĂ©ricaine ». Sa peinture, puissamment Ă©vocatrice, concerne la sociĂ©tĂ© amĂ©ricaine es annĂ©es 1920-1940 combinant le rĂ©alisme de sa vision avec un sentiment poignant du paysage, des objets et des personnes. Hopper peint des images de la ville ou de la campagne presque toujours dĂ©sertes, des intĂ©rieurs ou se consument Pintime solitude et la profonde tristesse d’hommes et de femmes sans espoir. Sous une apparente objectivitĂ© et une froideur descriptive, ses tableaux expriment un silence et une stupeur presque mĂ©taphysiques proches des toiles de De Chirico,’ son langage utilise principalement la composition gĂ©omĂ©trique, l’extrĂȘme rĂ©duction des dĂ©tails et une lumiĂšre contrastĂ©e, sculpturale et vive.

LaTendresse. Le Dernier Rendez-Vous ou L’Eternelle Chanson. Le Martin-PĂȘcheur. Le Myosotis. Le PassĂ©. Le Rouge-Gorge. Le Saule Pleureur. L’Amour. Paris.

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  • poĂšme de rosemonde gĂ©rard Ă  son mari edmond rostand